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Dans une quinzaine de jours paraîtront deux titres auxquels nous tenons particulièrement : Divers ennemis du réveil, un bref mais superbe recueil dû au poète suisse Frédéric Wandelère, et un très bel album de photos, Quelques pas vers l'Est, de notre ami Christian Dardy, qui nous emmènera en Extrême-Orient.
Deux magnifiques cadeaux pour Noël.
C’est à la suite de leçons données au Collège de France que Francesco Zambon a accepté de confier à nos éditions cette Brève Histoire de l’obscurité poétique. Philologue de formation, professeur émérite de l’Université de Trente, l’auteur, dont la science témoigne d’une curiosité aussi ample qu’intense, a fourni des ouvrages sur l’amour médiéval, le catharisme, le Graal, le trobar clus des troubadours, une colossale édition des Bestiari tardoantichi et medievali (Bompiani), mais aussi des essais sur la poésie contemporaine, sur Eugenio Montale, et un texte passionné sur Pasolini et la tradition. – Dans cette Brève histoire, Francesco Zambon examine avec la rigueur du philologue et la sensibilité d’un grand lettré les quatre moments où se déploient les controverses sur l’obscurité en poésie : des commentaires des Écritures saintes jusqu’à Mallarmé, en passant par les troubadours et la querelle entre Góngora et Lope de Vega.
Rédigées par Leopardi à l’âge de 22 ans, les pages naguère intitulées Souvenirs d’enfance et d’adolescence demeurent presque inconnues. Destinées à servir de matériaux à l’histoire d’une âme et présentant les caractères d’une sorte d’écriture automatique, elles nous paraissent aujourd’hui infiniment précieuses pour les esquisses poétiques dont elles fourmillent. La fraîcheur de ces fragments – brefs souvenirs, croquis, esquisses mélodiques, visions fugitives – méritaient que, sans aucune manipulation, on en donne un florilège au lecteur français.
Par suite d'un petit retard dans la fabrication de nos trois ouvrages, c'est le LEOPARDI de Michel Orcel qui ouvre notre rentrée d'octobre. Nous sommes également heureux de vous annoncer le retirage de l'ARMORIAL IMPERIAL de Jean-Claude Colrat, qui sera disponible dès lundi.
Depuis sa traduction des Canti (La Dogana, 1987, puis
Flammarion, 1995) et la parution de ses essais intitulés
Langue mortelle (1987), Michel Orcel n’a cessé d’interpréter
(traduire, analyser, méditer) la poésie et la pensée de
Leopardi. En regroupant en un volume ses dix essais
les plus importants sur le poète de Recanati, il livre une
somme désormais incontournable. « Et, si techniquement
rigoureuses que soient ces études, elles nous retiendront
pour une autre raison encore : nous les lirons comme un
fragment du journal intellectuel (du Zibaldone) d’un
poète de notre temps » (Jean Starobinski).
Nous recevons le communiqué suivant :
Ce 31 août 2023, les conjurés du Prix des
Quarante-Cinq et leur gouverneur Laurent James
ont distingué les poésies de Michel Marmin réunies
dans Pour Aliénor (Éditions ARCADES AMBO).
Ce prix, institué et décerné pour la première
fois, couronne une œuvre contribuant, par son
inspiration et par son style, au retour de la
royauté sacrée. Il prend de ce fait la succession
légitime du Prix des Treize dont le premier et
unique lauréat fut en 1999 Jean Parvulesco pour
son roman Un bal masqué à Genève (Guy Trédaniel
Éditeur). Les quarante-cinq conjurés du Prix,
cooptés en raison de leur fidélité à la tradition
royale et de leur engagement métaphysique,
sont les héritiers spirituels des quarante-cinq
valeureux mignons d’Henri III qui, aux États de
Blois et à la pointe de l’épée, expédièrent le duc
de Guise pour le salut de la France.
On comprendra dès lors que, à l’exception de
leur gouverneur, le nom des conjurés ne soit
pas rendu public, de même que la date et le lieu
de la remise du prix. En ces temps de malheur
et de misère, strix violenta canat…